Ah, stupidité...

La peur revient m'étouffer doucement pendant que j'essaie de m'endormir.
Une grande vague de stress. J'avais oublié ce que ça faisait.
Cette impression de ne jamais être à la hauteur, d'être comme vouée à échouer. Je suis face à une porte, derrière laquelle peut se trouver aussi bien un petit chaton inoffensif qu'un lion prêt à bondir. Les examens, l'inconnu, l'insurmontable -a priori-. Les battements de cœur qui s'accélèrent, les cauchemars, et la tête un peu ailleurs.
Je suis une grande stressée, malheureusement. Peut-être devrais-je faire du yoga ? (c'est quand même fou le nombre d'idées stupides qui nous passent par la tête dans ces instants-là)

Tout va bien se passer. Vive l'auto persuasion.

Je suis une feignante, dont la culture se limite aux Simpsons (à peu près).
Je suis une lâche aussi. Il m'arrive souvent de me sentir mal à l'aise à cause de ce manque de culture qui me caractériserait presque. De mauvaise foi, il m'arrive parfois de revendiquer ma mauvaise culture.
Après tout, la culture ne semble être rien d'autres qu'un produit de consommation en ce moment à mes yeux, semblable à un vêtement de marque que les adolescents se vantent vainement d'avoir auprès de leurs copains. Une marque de reconnaissance, une chose qu'il faudrait avoir pour ne pas paraitre "ringard" et finir tout seul dans son coin (tient serait-ce donc pour ça que... ?). Et la culture a un prix... ah, business, quand tu nous tiens.
Vous l'avez deviné, ce n'est qu'une excuse. Un excuse débile, injustifiable, à jeter à la poubelle. Oubliez.
Mais quand même, je me sens bien conne.