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La vie sentimentale d'un monstre
3 janvier 2008

Vivre.

Lorsque l'on remplace son soucis principal par un autre, c'est un peu comme si on oubliait qu'on a jamais été déprimée, aussi important fusse notre premier traquas.

Alors j'ai tout jeté dans une boîte: toutes ces choses perturbantes qui, quand on les regarde de loin en souriant, semblent si futiles et insensées. Ne jamais les regarder de près. Jamais. Cette boîte, c'est simplement le temps et je sais qu'elle se réouvrira d'elle-même tôt ou tard, mais en ce moment, j'ai d'autres chats à fouetter (pardon batman).

Je suis bête de m'y prendre si tard, mais j'apprends, pour samedi peut-être, mais surtout pour moi-même. Des heures entières sur le même texte à essayer de comprendre, imaginer, reconstituer cette histoire d'un temps aujourd'hui imprimé sur du papier jaunit. Je vous ai certainement déjà dit que je détestais l'histoire, n'est-ce pas ? C'est faux. Ce n'est pas l'histoire que je déteste, c'est être contrainte à apprendre des dates et des noms dans l'espoir d'obtenir un bon résultat. L'histoire en soi, c'est vraiment intéressant. En primaire, mon rêve était de devenir archéologue et de redévoiler au monde entier ces vestiges d'une autre époque. Malheureusement, je n'ai jamais été plus douée que ça en histoire. Malheureusement.

Bref, ces deux derniers jours, je me suis enfermée dans ma chambre pour apprendre. Je me surprends toute seule parfois. Je pense vraiment être feignante, mais quand il le faut, je passe du temps sur une chose. J'arrive à me concentrer. Il est fort probable d'ailleurs que ça ne serve à rien. Qu'importe, c'est toujours ça d'acquis, pour moi-même.

J'aime apprendre, pourtant je n'y consacre que peu de temps et repousse toujours ce que j'ai prévu de faire. J'ai peur. J'ai peur devant cet immense océan de connaissances toutes si différentes, je m'y perds. J'ai peur parce que je sais que quoique j'apprenne, je ne saurai, au fond, jamais rien. Si minuscule devant le monde. Alors je baisse parfois les bras. c'est bien dommage, le temps passé ne se rattrape pas.

Tout ça pour dire que pendant au moins deux jours, j'ai retrouvé ma raison d'être. Une raison d'être aussi futile soit-elle reste la raison d'exister. J'existe. Ainsi, je me suis endormie sans aucune larme et ai fermé les yeux sans crainte. Je n'avais plus besoin de voir le sol pour savoir que j'étais.

Je suis, et je suis heureuse.

Malgré tout, je reste sur mes gardes et conserve ce que j'ai dit auparavant. Quoiqu'il arrive, la chute ne s'arrêtera jamais. J'ai croisé une branche et m'y suis accrochée, mais elle cédera à nouveau et tout cela se répetera sans fin tant que je vivrai. C'est ça, l'hérédité.

fock

Au fait, nous sommes en 2008, alors voici mes meilleurs / les plus importants moments de 2007 :

- ma majorité

- mon bac

- les soirées au vol de nuit

- la première soirée au thunder

- mon super week-end à Paris pour la je avec mes chocobos

- mon super week-end encore à Paris pour Plastic Tree

Je dois toujours me souvenir des moments heureux, toujours.

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