Les filles aiment le shopping, sauf les grosses

C'est étrange mais ce sont toujours les jours où j'ai le moins envie de travailler qui se passent le mieux et vice versa. Le coup de déprime est presque carrément peut-être passé. Croisons les doigts.
Aujourd'hui j'ai revu une personne que je connaissais enfant. Je n'ai absolument aucune idée s'il m'a reconnue ou pas, mais moi j'ai fait comme si je ne le connaissais pas. Aussi méchant que cela puisse paraître, c'est seulement de la timidité. Je vous assure. Surtout qu'il est devenu sacrément mignon. Et en plus, j'avais oublié son prénom. Je me voyais mal demander "ah tiens, tu serais pas euh attends voir mince j'ai oublié ton nom, par hasard ?". Bref.

Grâce aux fabuleux statistiques de canalblog, je peux voir qui (les adresses ip) vient me consulter. Et il y a un mystérieux personnage qui vient me visiter plusieurs fois par jour. Ce n'est pas moi, puisque je connais mon adresse. De plus, cette personne accède directement à l'adresse de mon blog. Mais qui es-tu, petit inconnu ?
Je sais que ce n'est pas mon petit papillon, parce qu'elle est à Paris en ce moment (oh, comme je l'envie !). Le mystère est entier.

J'ai pensé à ouvrir les commentaires pendant quelques secondes, mais finalement je me dis "ah quoi bon ?". Je veux dire, je n'ai pas tellement besoin de savoir ce que les gens pensent de ce que j'écris. Au fond que pourraient-ils me dire d'autres que "allez courage ça ira mieux", "ah bah bouge toi un peu !" ou ce genre de trucs sans intérêt. Donc non, je n'ouvrirai probablement jamais les commentaires. En fait, une des seules et uniques raisons qui m'aurait poussé à le faire aurait été pour pouvoir changer le "laisser un commentaire" en une autre petite phrase plus mignonne du genre "écrivez moi un petit mot", quelque chose de ce niveau (stupide). Voilà.

J'ai lu sur le blog d'une grosse le commentaire d'une personne qui disait qu'elle avait arrêté de faire les magasins le jour où elle s'est mise à pleurer en essayant des vêtements. Moi, c'est exactement pareil. Lorsque j'étais au collège, il y a un jour où je suis allée faire les magasins avec ma maman. Je n'aimais déjà plus tellement ça, me regarder dans un miroir en me lamentant, bof bof. Sauf que ce jour-ci, j'ai carrément... pleurer en sortant de la cabine (alors que je déteste pleurer en public). Mais là, c'était trop. Trop difficile. Se regarder, voir la chose hideuse qu'on est devenue. Insupportable. Je comprends entièrement le commentaire de cette personne. Du coup, pendant longtemps, je ne m'achetais que des vêtements par nécessite, une fois tous les quatre, cinq mois. Des choses hideuses : pantalons larges, noires, et autres choses de ce genre. Ce n'était devenue plus qu'une nécessité (je ne pouvais évidemment pas me balader nue).
Aujourd'hui, je commence à reprendre goût, doucement, au shopping. Je recommence à m'acheter des choses plus... féminines. Qui me vont mieux. Et ça me fait plaisir de me trouver parfois jolie. Vraiment.

Humeur : calme

Pense à : cette ancienne connaissance perdue

Chanson : Bless the fall - Pray

Bois : rien