Fourre-tout

J'ai oublié de le dire, mais je crois que ce blog vient de fêter son premier anniversaire (ou alors, il va bientôt le faire). Ce qui est, en soi, un vrai miracle.
Cela dit, il n'est pas encore tiré d'affaire, j'ai envie de le supprimer. Je ne le ferai pas parce que... parce que je ne sais pas.

Je recommence à me sentir pas très bien, mais on s'en fout. Ça m'énerve moi-même de ne parler que des moments de déprime comme si j'étais le centre du monde. Moi aussi j'aimerais pouvoir faire un blog top classe mystérieux comme la plupart des ado du moment, mais je n'y arrive pas. Je parle de moi continuellement, et, même si c'est le principe même du blog, ça m'agace.

Les fêtes de noël arrivent. Niveau argent, je serai juste cette année, je n'ai pas encore les APL alors pour le moment, c'est pas top. De plus, même si j'adore la période de noël, ça me rappelle ma maman. Ça va faire trois ans, et c'est toujours comme si c'était hier. J'ai entendu Louise Attaque récemment, elle adorait ce groupe, moi je détestais. Je me souviens d'une fois où nous étions partis en Ardèche je crois, tout le long elle avait mis Louise Attaque dans la voiture. Un voyage très long pour moi qui n'aimais pas.

A part ça, je recommence à me sentir très seule. Je me rends de plus en plus compte à quel point j'ai peu d'amis, et à quel point ils sont loin. Les gens que je connais dans ma région s'assimilent beaucoup plus à des connaissances. Des gens qu'on voit quand on va en cours, ou qu'on croise dans la rue par hasard. On discute de tout et de rien, mais ça s'arrête là. Je suis seule, et pitoyable.
Ca me fait chier, pour être vulgaire.

A la fac, personne ne vient vraiment me parler, encore. Du coup, je me pose beaucoup de questions (toujours). Une copine m'a dit que c'était la fac de Lyon qui faisait ça, qu'elle connaissait quelqu'un qui était parti de Lyon à cause de ça. J'essaie de me dire que ce n'est pas de ma faute.
De toute manière, la plupart des gens qui sont avec moi me donnent tout sauf envie d'aller leur parler.

Je m'en fous, tant que je réussis mon année.