Début de vacances enneigé

Cher petit blog, je crois que tu es la première victime de mes périodes de retranchement derrière les bouquins de révision, j'en suis désolée.
J'ai un vieux rêve qui est remonté à la surface. Une envie qui je l'espère bien se réalisera un jour. Un truc qui me tient en vie et qui me dit "continue d'avancer, parce qu'un jour tout ce que je te ferai découvrir te rendra plus vivante que jamais". Je cesserai d'être la loque cachée derrière son écran, qui vit sa vie par substitution.
J'espère qu'il se réalisera.

J'ai aussi de vieux souvenirs enfouis dans les recoins les plus sombres de ma mémoire qui sont venus occuper mes pensée d'avant-examens. Un brin de chagrin.
Une marionnette croisée dans une grande surface.
"Psuu ! C'est son arme secrète !" *rires et rires* "Refais-le encore !" *et rires et rires encore...*

Je me sens vraiment stupide de ne pas arriver à me reconstruire, à ne pas arriver à surmonter cette épreuve, alors que tout ça va bientôt dater de trois ans.
A vouloir sans cesse oublier tout ce qui s'est passé jusqu'à ce jour. Renier tout, cesser d'aimer, juste pour avoir l'illusion que je ne souffrirai plus jamais. Tenter de se protéger, tant bien que mal.
Se laisser couler, se laisser vivre, et attendre patiemment.

Ca n'a aucun rapport, mais je me suis aussi souvenue que lorsque j'étais enfant, j'étais convaincue, certaine que ma naissance avait un sens. Que mon existence allait avoir un rôle pour le monde, qu'il suffisait que j'attende. C'était d'ailleurs plus facile à vivre comme ça, j'étais justifiée.
Avec les années, je me suis bien évidemment rendue à l'évidence. La seule et unique raison de ma naissance est la volonté de mes parents d'avoir un deuxième enfant.
Mais qu'est-ce que cela signifie maintenant qu'ils ne sont plus avec moi ?

Des moments, j'aimerais bien retrouver ma logique de gamine.

ps : j'vous invite à lire ça , entre loques on se comprend.