A contresens
Je suis allée voir Benjamin Button au cinéma, récemment. Bien qu'un peu lent et pas forcément constamment passionnant, il m'a un peu retourné le cœur, et réuni avec cet horripilant sentiment d'inéluctable solitude.
Les gens viennent, les gens s'en vont, les gens naissent, les gens disparaissent. Tout ça est inévitable. On grandit, on essaie de se distraire, on vieillit, tire des leçons de ses erreurs pour finalement se rendre compte que tout ceci était probablement vain.
Je suis jeune, mais il y a déjà tellement de personnes autour de moi qui s'en sont allés. Parfois j'ai le sentiment qu'au fond c'est inutile de se lier aux gens. Inutile de les porter dans son cœur.
Bon, tout cela découle d'un raisonnement stupide à souhait : si la personne que j'aime meurt, alors je souffre. Donc, si je n'aime personne, alors je ne souffre pas. Trop mathématique, en fait. Ça ne marche malheureusement pas comme ça.
Rah, et là maintenant je suis vraiment qu'une grosse conne pour écouter "J'ai demandé à la lune" alors que... voilà. Ca aussi, ça me secoue le coeur, assez pour vouloir formater mon cerveau.
Indochine - J'ai demandé à la lune
envoyé par max0042
Au passage : une petite liste des mots qui amènent quelques étrangers sur ce blog super mega passionant...