Bulles d'eau

Mon dieu.
J'écris si rarement ici que ça en devient effarant... (enfin, si peu, c'est relatif, comparer à une certaine époque).

Peut-être parce que je vais mieux et que j'ai le sentiment que je n'ai plus rien à redire sur ce blog. Ou peut-être tout simplement parce que mon cerveau se liquéfie et que mes pensées ne prennent plus aucune forme concrète. Je vote pour la seconde possibilité.

En fait, (vous avez déjà probablement tous décroché) j'écris simplement parce que je n'ai pas envie de laisser ce blogounet en trop grande suspension, de peur de le voir sombrer à tout jamais dans les dangereuses eaux mortes de la toile.

A partir de cette semaine, A. me lâche pour partir en Angleterre (et c'est une bonne chose pour elle :)). Je ne resterai donc en cours désormais plus qu'avec S. et une moitié de O. vu qu'il n'est pas très assidu. Certaines filles viennent me parler des fois, mais le lien ne se fait pas et, au final, je reste toujours un peu seule dans mon coin, comme l'emo que je suis. Huhu.
Au boulot, tout va plus ou moins bien, je bosse avec des gens que j'apprécie, même si je reste en retrait (c'est mon caractère de toute manière). Bien sûr, ça me fait toujours un peu râler de devoir me lever tous les samedi et dimanche, mais une fois que j'y suis, je n'ai plus de raisons de me plaindre (et parfois y'a de beaux jeunes hommes :D).
Dans la tête, nous dirons que ça va aussi. Bon y'a toujours ces complexes qui me bouffent la vie, on ne se change pas. Mais le moral est plus ou moins au beau fixe (avec des hauts et des bas, comme le commun des mortels). J'ai envie de me trouver jolie, et je crois que je fais des efforts pour mais... voilà. C'est comme ça.  On est un monstre, ou on ne l'est pas.

Ma vie est tellement passionante, que je suis à la limite de mourir d'ennui en écrivant ces quelques lignes.
Nous terminerons donc sur un non-sens absolu en introduisant ici le charmant 冷たい水 de mon bien-aimé chanteur préferé, évidemment (ou comment combler le vide).

La salle de bain.
Je me réveille, et bois de l'eau froide.
Une série répétitive de rêves m'a libéré des larmes.

Un festival estival.
Les mots du nain à l'exposition de monstres :

"Tout disparaitra comme des bulles d'eau."